Qu’est-ce qu’un coût social et un coût privé ?
Le coût privé désigne le coût de production qu’une entreprise a payé pour la fabrication de sa marchandise, le problème est que ce coût un incomplet car il ne tient pas compte des externalités positives ou négatives qu’a engendré la production de ces produits. Le coût qui tient compte des coûts privés et des coûts indirectes est nommé le coût social. Le coût social désigne le coût réel qu’une entreprise devrait payer en tenant compte des externalités produites, une externalité négative se matérialise en général par une taxe et une externalité à payer et une externalité positive par une subvention accordée. Par exemple le fait qu’une entreprise émet beaucoup de pollution dans un quartier résidentiel peut provoquer beaucoup d’externalités négatives, les gens vont tomber malades (problèmes respiratoires …) Ce qui va augmenter les dépenses publiques (sécurité social), les arrêts maladies vont augmenter ce qui va embarrasser d’autres employeurs, le prix de l’immobilier et des loyers vont diminuer car les gens vont préférer éviter de s’installer dans ce coin. On voit donc dans cet exemple que le coût social est beaucoup plus important que le coût privé, il est donc important de dédommager toutes les victimes de la production de cette entreprise sans toutefois appliquer une règlementation trop stricte qui pourrait décourager de continuer produire dans le pays. A partir de là plusieurs solutions s’offrent au gouvernement afin d’instaurer un cadre institutionnel qui permettrait que le cout social soit réglé. L’état peut décider d’appliquer des mesures budgétaires visant à mettre en place des taxes afin de combler la dépense publique provoquée par la production de cette entreprise.
Afin de ne pas démotiver les investisseurs des mesures plutôt libérales peuvent également être mises en place. Au lieu de taxer les pollueurs on peut donner à chaque entreprise des droits de polluer, l’entreprise aura deux solutions soit utiliser ses droits soit les préserver afin d’avoir un crédit d’émission et le revendre à une entreprise qui en a besoin sur le marché des droits à polluer, ainsi les entreprises afin d’économiser ce crédit d’émission seront motivées à investir dans des technologiques davantage écologiques. Si on reprend l’exemple si dessus, la résidence peut également proposer à l’entreprise de la payer afin qu’elle pollue moins et ensuite augmenter les loyers (vu que la demande augmentera car l’air du quartier sera plus sain). On voit bien qu’il y a différentes façons de faire payer ce coût social aux émetteurs d’externalités, des méthodes interventionnistes et d’autres plus libérales et davantage en faveur du marché.