définition : Remboursement du capital

Un remboursement de capital fait référence en général au remboursement de l’emprunt qu’effectue le débiteur auprès du créancier . Lorsqu’un particulier ou une entreprise contracte un prêt auprès de sa banque , il a une obligation de remboursement sur plusieurs échéances auprès de sa banque en contrepartie du reçu de la somme d’argent pour réaliser son projet . Le débiteur va payer à chaque échéance ce qu’on appelle une annuité: qui est composé d’une part de capital remboursé et d’une autre part représentant l’intérêt payé à la banque .L’intérêt représente la rémunération de la banque (en contrepartie de l’octroi du prêt) .
Le capital peut se rembourser principalement de deux manières : soit de manière constante soit de manière progressive .
Lorsque le remboursement du capital se fait de manière constante les annuités sont dégressives ,en l’occurrence l’amortissement est linéaire donc il y a seulement les intérêts qui varient (étant donné qu’ils sont calculés sur le capital restant dû) .
Pour le cas d’un remboursement de capital de manière progressive, la banque priorise au début le paiement des intérêts sur le remboursement de l’emprunt . Donc au fil des années la part d’amortissement au sein de l’annuité augmente et la part des intérêts payés diminue .
Pour comptabiliser le remboursement du capital , il faut lors de chaque échéance débiter le compte 164 “emprunts auprès des établissements de crédits” c’est un compte de passif donc en le débitant on diminue notre dette envers le créancier . La contrepartie de ce flux est un mouvement dans l’actif du bilan , on crédite le compte 512 banque , cela représente donc une perte de trésorerie . Les intérêts eux sont comptabilisé à l’actif du compte 6611 “charges d’intérêt des emprunts et dettes” ( sauf si l’emprunt est à taux 0% biensur ) .

Le remboursement du capital peut également faire référence au remboursement du capital social mais c’est un autre sujet .

voici comment comptabiliser un remboursement de capital dans le livre-journal de l’emprunteur :